Image virtuelle de Steve Pieczenik

Commandos rompus aux techniques de la guerre secrète, meilleurs spécialistes de la stratégie, de l'informatique, de la psychologie : Op-Center est la seule agence au monde capable d'intervenir là où l'équilibre international risque de basculer. Mais aujourd'hui la suprématie de la cellule de crise américaine est gravement menacée. L'ennemi ? Une équipe d'élite au service d'officiers putschistes dans la Russie post-communiste. Leur but ? Restaurer la grandeur de l'ex-Union soviétique. Coup d'Etat, sabotage, manipulation des réseaux mafieux, trafics de stupéfiants, aucun moyen ne répugne à ces spécialistes surentraînés. Face à l'ennemi le plus redoutable qu'ils aient jamais affronté, les agents d'Op-Center devront accomplir des prouesses inimaginables. C'est la paix mondiale qui en dépend.

Le nouveau président russe vient d'être élu. Le ministre Doguine, qui sort perdant, ne va cependant pas laisser cette défaite ruiner ses plans pour restaurer l'ex-Union Soviétique. D'ailleurs, ses plans avaient commencé bien avant les élections. Corruption, argent-sale, coup d'état, il est décidé et va passer à l'action.
Grâce à ce nouveau centre opérationnel de renseignement russe (l'Op-Center russe) et à ses alliés directement implantés dans l'organisation de son plan (le colonel Rosski (dans l'Op-Center), le général Kossigan (sur le terrain) et Chovitch (le parrain russe)), Doguine est à deux doigts de réussir.

Cependant, ce studio de télévision installé à l'Ermitage intrigue bon nombre de gouvernement. Les anglais envoient des espions, l'Op-Center le surveille par satellite. Et tous, ont raison de s'intéresser à ce studio, car comme ils le soupçonnent, le studio cache quelque chose (le centre opérationnel).

Un attenta à lieu à New York. Une mise en garde : si les américains tentent de s'interposer dans les événements qui vont survenir en Russie, d'autres bombes éclateront. Ils n'ont pas le choix, en surface, ils donnent leur parole aux terroristes... mais l'Op-Center est là pour ça, effectuer des missions à l'abri du regard du monde.
Paul Hood, Mike Rodgers, les Attaquants... ils doivent impérativement découvrirent ce qui se trament sur le sol russe. Et c'est ce qu'ils vont faire. Hood revenant de ses vacances prématurément pour faire ce pourquoi il est fait. Sauver le monde.

Avec Image Virtuelle, on nous offre la possibilité de connaître plus encore Mike Rodgers. Hood étant en congé, c'est à lui que revient la direction du centre et, même si Paul rentre de Los Angeles plus tôt suite à l'attentat de New York, on suivra plus souvent un Mike Rodgers motivé que le directeur. On découvre un peu plus aussi la relation qu'on les deux hommes. On s'attache d'autant plus à eux.

On surprend aussi l'affection que Rodgers à pour ses Attaquants. Comme le fait remarquer Hood, c'est plus fort qu'un mari et sa femme. En parlant d'Attaquant, ce tome introduit une nouvelle recrue, remplaçante de Bass (mort en Corée). Une femme dans l'équipe aurait pu donner des réactions misogynes mais c'est en réalité dans les bureau de l'Op-Center que certains vont avoir un débat houleux et hilarant sur ce thème.

On découvre aussi le soldat George, qui avait été remplacé pour la mission en Corée, faisant équipe avec un agent du DI-6, une femme. L'agent James vient de perdre l'amour de sa vie, espion lui aussi. Et il travaillait justement sur le studio de télé de l'Ermitage.
Bref, niveau personnage, ce tome nous offre des facettes très approfondis de tous ces hommes et toutes ces femmes qu'on connaissait déjà, mais manifestement trop peu. Coup de cœur néanmoins pour un nouveau, un russe, le général Orlov et sa relation avec son fils, un Spetsnaz.

Comme pour le premier tome de cette série, on se retrouve avec une histoire qui nous mets sous tension du début à la fin. Un combat entre deux Op-Center signifie forcément que les deux camps savent la plupart des choses que font leurs adversaires. Ainsi, on ignore l'issu de chaque opérations menés, qu'elles soient Américaines ou Russes.
L'issu de ce conflit est incertain et la fin du roman vous tirera une larme (je ne vous en dirais pas plus)

Bref, Pieczenik et Clancy continuent, non augmente, l'amour qu'on a pour Op-center. La qualité de l'écriture, de l'histoire, le soin apporté aux personnages, font de cette Image Virtuelle, une Image qu'on aime profondément.

§Eddie§

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